La Science Supramentale nous amène à faire une série de Face-à-face avec nous-mêmes (6 de 13)

La Science Supramentale nous amène à faire une série de Face-à-face avec nous-mêmes (6 de 13)


Par Yvan Poirier En Esprit Libre

Partie 6

Face-à-face avec nos attachements et nos affects 

La Science Supramentale n’est pas dans notre monde pour faire plaisir à quiconque, mais bien pour dire la Vérité Absolue à l’égard des mensonges qui ont contribué à garder notre monde dans la falsification, dans une conscience fragmentée, dans la peur et dans le doute. Donc, nous sommes au retour de notre conscience qui établira une vision intelligente de ce qui nous reste à accomplir comme individu. C’est ainsi que nous devons faire face aux notions illusoires de nos attachements et de nos affects, qui empoisonnent plus notre vie que de nous rendre Libres. C’est en fait, un de nos Face-à-face auquel nous devons regarder afin de comprendre que le détachement représente une Clé multidimensionnelle pour nous connecter à notre Corps d’Êtreté. 

Nos attachements et nos affects sont plutôt ce que nous affectionnons de nos attachements. Il est difficile de nous détacher de nos vieux vêtements ou de nos vieilles habitudes ou de certaines personnes, parce que nous nous sentons bien dans nos vieilles choses ou avec eux. Ces associations d’attachements et d’affects sont reliées au corps astral ou corps émotionnel, qui nous rendent nostalgiques vis-à-vis ce que nous possédons ou pensons posséder. En fait, il s’agit d’attachements à des formes, à de la matérialité ou à des personnes, qui nous conditionnent parce que nous leur portons une affection ou un attachement quelconque.  

Nonobstant ces attachements et ces affections matériels ou humains, une des choses les plus difficiles de nous détacher émotivement, des gens, de nos liens familiaux, de notre environnement que ce soient nos collègues dans le milieu de travail ou même nos voisins qui demeurent à proximité de chez nous. Il n’y a rien de mal à garder nos liens, nos contacts ou nos relations, tout est une question d’attachement que nous portons à leur égard. Donc, quand nous déménageons, quand nous changeons de travail ou quand nous divorçons, nous sommes obligés de vivre, peu importe son importance, un détachement, voire un deuil. C’est là que se complique notre existence de nous détacher des attachements et des affects que nous avions à l’égard de ces gens ou de ces situations extérieures. Pourquoi sommes-nous si émotifs ou contrariés de nous en détacher? C’est simple, c’est parce que nous pensons les aimer, et il est possible que notre amour soit vrai, il ne faut pas en douter. Cependant, comme nous sommes attachés au point où nous sommes émotifs de quitter ou de nous libérer d’une situation d’attachement quelconque ou d’une personne, nous sommes épris par une nostalgie ou même par une peur de vivre ce détachement qui sont suivis d’un deuil imminent. 

En réalité nos attachements et nos affects qu’ils soient bons ou mauvais représentent une forme d’assujettissement envers quelqu’un ou quelque chose. Nous avons peur de nous détacher, par crainte de perdre ou de ne plus revivre les bons moments vécus par nos relations. Si nous avons des peurs ou des craintes de nous détacher, c’est parce que nous sommes sous l’effet d’une soumission ou d’une condition émotive, qui nous rendent nostalgiques et nous pensons, peut-être, regretter le fait de nous détacher en nous sentant coupables. Nous devrions plutôt voir le détachement; non pas comme un état où on se débarrasse ou on coupe les liens avec quiconque, mais bien d’une libération souvent plus intelligente qu’émotive. Nous devrions observer notre détachement comme étant une marque d’Amour Vibral envers nous-mêmes et envers les autres, en nous libérant de leurs émotions, de leurs situations difficiles ou de leurs objectifs de vie.  

Il s’agit de nous détacher de tout ce qui entoure ces émotions auxquelles nous ne pouvons-nous associer, ce n’est pas de l’empathie dans ce temps-là, c’est plutôt de la sympathie ou de la pitié que nous témoignons. Nous n’avons pas à prendre en pitié qui que ce soit, nous devons nous détacher de cette valeur illusoire, en laissant vivre ce qu’une personne a à vivre, sans plus. De prendre en pitié une personne, c’est plutôt s’impliquer dans la notion de vivre les mêmes émotions; non pas en nous mettant à sa place, mais bien en vivant ce qu’elle vit. De cette façon, nous portons sur nos épaules la même charge émotive. Est-ce que de l’empathie ou une trop grande dose de sensibilité est difficile à différencier? 

Face au détachement, nous devons prendre en compte que la mort d’une personne auquelle nous sommes attachés, et que nous portons une affection certaine, le deuil est très difficile à traverser. Il est fondamental de réaliser que notre détachement, malgré la douleur de la perte, soit excessivement douloureuse, nous devons apprendre et comprendre que nous devons absolument nous en détacher. Le monde de la mort est un monde aussi vivant qu’ici-bas, mais sans les souffrances dans lesquelles nous vivons. Les gens qui meurent sont plus bienheureux et plus favorisés que nous le pensons. Ils nous voient et perçoivent dans leur monde transitoire pleurer, regretter, nous sentir coupables, etc. Pensez-vous que vu de leur monde intermédiaire, ils sont ravis de nous voir nous apitoyer sur leur et notre sort? Certes que non, lorsque nous perdons un être cher quel qu’il soit, et ce, pour toutes de sortes de motifs, nous gardons cette personne dans notre environnement, l’empêchant de monter plus haut dans les sphères de Lumière, nous sommes vraiment conditionnels dans notre amour. Pensez-vous qu’en agissant ainsi, nous témoignons de l’Amour inconditionnel à son égard? C’est sûr que non! Nous la retenons dans un rayonnement de notre 3D, mais dans un monde parallèle de transitions. 

En agissant ainsi, la personne décédée se voit encore emprisonnée dans la matière tridimensionnelle, en raison de notre chagrin et nos émotions inconsolables qui nuisent aux vibrations en fonction de son ascension. Il est important de se rappeler que nous devons laisser aller les gens qui meurent, même si la peine est pratiquement incontrôlable. Nous devons leur témoigner notre Amour de cette façon. La personne décédée, vit dans un autre au-delà, dans une autre dimension, nous n’avons pas à la garder à nos côtés. Cela n’empêche pas de lui vouer toute notre admiration, toute notre reconnaissance ou tout notre Amour! Généralement, nous les humains, nous ne sommes pas heureux sur la Terre, nous avons des soucis, des dualités, des souffrances morales, physique et psychique. Du moment où nous passons au stade de la mort, nous sommes totalement libérés de ces problématiques. Je suis persuadé que si nous mourrions, à ce moment-ci, et que nous soyons dans une dimension transitionnelle, nous aimerions qu’on nous laisse tranquille, pour traverser et pour transcender ses dimensions en toute paix et en toute quiétude. C’est pourquoi, nous devons avoir suffisamment de conscience et d’Amour pour laisser libre les personnes qui nous tenaient à Cœur. Nous devons plutôt leur donner notre bénédiction à ce qu’elles survivent selon leur taux vibratoire afin qu’elles vivent leur Ascension dans les mondes dimensionnels en toute liberté. 

Peu importe qui nous sommes, nous avons et nous vivons tous et toutes des attachements et des affections vis-à-vis des gens. Nous devons apprendre à nous détacher, sans crainte, de regretter ou de nous sentir coupables. Si nous sommes soumis à une amitié, à un lien familial que ce soient notre conjoint ou conjointe ou même nos enfants, il ne faut pas les renier; mais plutôt leur porter une démonstration inconditionnelle de notre Amour. Vous savez, sans doute, que la plus grande forme d’Amour envers une personne, c’est de la laisser libre. Cette liberté doit être faite et à observer comme étant une marque d’Amour un témoignage de notre affection inconditionnelle à leur égard. C’est en fait, de vivre et de laisser vivre. Est-ce que nous renions quelqu’un quand nous le laissons libre de faire ce qu’il veut, ce qu’il pense ou ce qu’il fait de bon ou mauvais? Non, pas du tout! Notre appréciation de l’Amour dans une situation semblable est la plus grande marque d’Amour que nous déployons envers quiconque. 

Or, nous sommes au stade de vivre ce Face-à-face avec le détachement, parce que nous sommes essentiellement arrivés au niveau où il ne faut pas porter sur nos épaules des obligations de maintenir une relation et où nous nous sentons obligés de le faire, que ce soit par principe ou pour une valeur personnelle ou même les valeurs traditionnelles et moralistes. Si nous voulons être libres, nous devons nous libérer des attachements, mais sans nous éloigner de quiconque; mais surtout de nous détacher des émotions de ceux-ci. C’est comme ça que nous devons voir nos attachements et nos affects. C’est en apprenant à nous mêler de nos affaires et de laisser libres les gens vis-à-vis de ce qu’ils ont à vivre, sans nous impliquer outre-mesure, de ce que nous avons à vivre nous-mêmes comme détachement. 

Le détachement concerne également le masque que nous portons depuis notre naissance que nous connaissons en tant qu’ego, personnalité et mental. Il s’agit des corps subtils interreliés à l’ego avec son corps astral ou émotionnel, à la personnalité avec son corps causal ou du laryngé et le mental avec son corps mental ou intellectuel. Ce masque doit, tôt ou tard, tomber et nous montrer comme nous sommes, en toute transparence, en toute humilité et en toute simplicité. Sommes-nous prêts à franchir cette Nouvelle Porte vers la Liberté de ce que nous sommes comme être humain sur Terre? Ainsi, nous devons enterrer la hache de guerre qui existe entre notre identité humaine, et ce que nous doutons d’être sur un plan multidimensionnel vis-à-vis notre Corps d’Êtreté. 

Pour cela, le moment est enfin venu de vivre ce Face-à-face avec nous-mêmes en constatant que nous sommes encore dans la souffrance de nos actions bonnes ou mauvaises et que nous pensons vivre notre karma. Je vous signalais dans d’autres chroniques qu’à partir du moment où nous choisissons la Lumière ou l’Amour, nous nous détachons de la souffrance de nos nostalgies, de nos peurs et de tout karma existentiel du présent ou du passé. Nous sommes plus compatissants envers autrui que nous ne le sommes envers nous-mêmes. Pourquoi? Notre compassion est plutôt axée vers l’extérieur que ce soit des catastrophes ou des gestes immondes faits par des êtres humains, que la guérison et la transcendance personnelles que nous avons à faire de nous-mêmes. La compassion témoignée aux autres est un geste noble, c’est vrai; mais celle-ci ne serait-elle pas l’amour que nous témoignons envers autrui que nous devrions tourner vers nous-mêmes? Se poser la question, c’est d’y répondre!  

Pour nous détacher dans un premier temps, il est fondamental que nous enterrions ce que nous pensons avoir fait de bons ou de mauvais ici ou ailleurs dans d’autres cycles de vies. J’entends par enterrer, toute notre histoire ici, toutes nos expériences ici, tout notre bagage de connaissances ici et tout ce que nous pensons être comme ego, personnalité et mental. Comment enterre t’on tout cela? Il s’agit de s’abandonner à l’Intelligence de la Lumière qui représente le phare qui aiguille notre conscience à ce qu’elle s’unifie à ce que nous sommes vraiment dans la multidimensionnalité. C’est aussi ne plus s’associer à ce que nous avons vécu, expérimenté ou ce que nous pensons de nous-mêmes à titre d’identité humaine, portant ces trois caractéristiques de personnalisation. Nous sommes à la phase de nous reconnecter avec notre Corps d’Êtreté, qui habite le Soleil, et qui permettra de dissoudre les voix dimensionnelles de notre identité humaine.  

Cette dernière phase cruciale représente, dans un deuxième temps, l’acceptation et la reconnaissance multidimensionnelles de ce que nous sommes comme Être de Lumière. C’est, en fait, le retournement de notre conscience humaine vers notre Conscience Supramentale ou Unifiée. Cette Conscience nous permettra de vivre la Liberté de nos détachements et de nos affects, vis-à-vis ce que nous pensons être dans ce monde falsifié. Nous devons apprendre à nous faire confiance quand nous vivons une expérience extrasensorielle ou suprasensorielle, pour réaliser que nous ne sommes guère de ce monde, mais bien d’un monde multidimensionnel où il ne peut y avoir des attachements ou des affects conditionnels. Seul l’Amour Vibral prime dans les mondes multidimensionnels. Donc, nous devons réaliser, en acceptant de lâcher prise sur nos vieux paradigmes humains et divisionnaires que nous vivons une transcendance multidimensionnelle qui nous ramène, vibratoirement, vers notre Corps d’Êtreté. 

Il est important de se rappeler que le détachement de nos attachements et de nos affects n’est nullement une question de reniement ou de désaveux envers quiconque ou quoi que ce soit; mais bien une liberté que nous nous donnons à nous-mêmes ainsi qu’à ceux et celles que nous Aimons vraiment. C’est, en quelque sorte, être Libres de toutes formes de conditionnements qu’ils soient de l’ordre émotionnel, traditionnel ou conventionnel, qui nous ont soumis à des croyances, au lieu de nous laisser libres de ce que nous pensions légitime de vivre à notre façon. Le détachement de nos attachements et de nos affects ramène en nous une Liberté de vivre, une Paix intérieure durable et une Joie de vivre dans l’Ici et Maintenant. C’est, en somme, une légèreté dans notre conscience que nous nous autorisons d’avoir, sans être assujettis ou soumis à des valeurs, qui ne vibrent plus avec ce que nous sommes comme identité humaine, qui s’allie vibratoirement avec notre Corps d’Êtreté. C’est, enfin, être totalement présents avec nous-mêmes, non pas dans le sens égocentrique; mais bien dans le sens luminocentrique centré sur sa propre Lumière diffusée par notre Corps d’Êtreté.  

À suivre… 



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Il me fait plaisir de présenter un nouveau séminaire intitulé :

« De quelle manière arrive-t-on à se libérer des lignes prédatrices des égrégores astraux ? »

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Source https://enespritlibre.podia.com/


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