Psience vis-à-vis les disciplines et les sagesses établies
Par C. Patrick
Les écoles de pensée de l’histoire
L’histoire a connu beaucoup de sagesses, dont les versions connues aujourd’hui sont dérivées plus ou moins fidèlement. Cette fidélité est très variable selon l’âge des textes, le nombre de traductions qui leur furent imposées, ainsi que les enjeux politiques de leur contenu au fil des âges.
Il doit être évident que plus un texte a connu une importance politique, comme par exemple les diverses versions des textes judéo-chrétiens, plus son contenu est sujet à avoir été trafiqué par les diverses instances politiques des époques qui nous séparent de son origine.
Prenons par exemple les védas, textes fort anciens provenant de l’Inde. Originalement écrits dans une langue depuis longtemps morte, ils ont subi de nombreuses traductions. De plus, il y a fort à parier qu’ils aient eu, depuis ce temps, une importance politique variable.
Mais cela ne signifie pas que les védas, dans leur forme actuelle, soient sans valeur en tant que sagesse. De même pour les bibles chrétiennes, les textes du tao, ou tout autre discipline pouvant être entendue comme constituant une « sagesse ».
Adopter une sagesse, ou non?
Le principal problème avec ces sagesses, c’est qu’il est pratiquement impossible à l’humain d’aujourd’hui d’extraire la signification originelle de leurs textes.
Donc, adopter une ou plusieurs de ces sagesses, c’est se soumettre à la possibilité d’erreurs de traduction ou encore de modifications délibérées de leur contenu en raison des enjeux politiques qu’elles ont pu représenter par le passé.
Le lecteur en quête de sagesse peut accepter ou non ce qui lui est proposé dans les versions modernes de ces textes, mais il n’a pas d’outil pour le guider d’une façon objective dans ce processus.
Souvent, on accepte ce qui résonne en soi comme étant une vérité ou un principe élégant, et on rejette le reste si on ne peut le faire cadrer dans son psychisme.
Ainsi, les sagesses ont des croyants, qui les acceptent tout entières avec toutes les déformations qui leurs ont été appliquées à travers les âges. Elles ont aussi « des connaissants », qui ont pris connaissance de leur contenu, mais n’en acceptent pas d’emblée la totalité.
Pas de réponse facile
Le problème, cependant, demeure entier : ces sagesses ont beau représenter un trésor provenant du passé, on ne sait retrouver leur substance exacte et ainsi, elles demeurent d’une utilité douteuse dans la vie de tous les jours. Mais vers quoi le moderne peut-il se tourner?
Les religions se sont avérées des outils politiques servant la domination.
Les philosophies n’offrent que de rares avancées, dont l’applicabilité est douteuse, même si on compte celle de Jiddu Krishnamurti parmi leur nombre.
La spiritualité « nouvel âge » offre un baume à l’âme, mais n’est appuyée que sur la croyance de ses adhérents, la rendant inadaptée au terme « sagesse », qui exige un tant soit peu de discernement, d’expérimentation et d’approche pratique.
La science et le rationalisme sont des refuges pour ceux qui sont incapables de s’assujettir à l’une ou l’autre des écoles de pensée mentionnées ci-haut, mais elle-même repose sur une croyance douteuse et sans fondement éprouvé, c’est-à-dire que ce qui n’est pas rationnel est sans valeur.
La physique quantique, discipline absolument scientifique, vient elle-même prouver le mensonge de cette croyance fondamentale des adhérents du rationalisme.
La réponse est difficile
Quant à la Psience, son but est précisément d’être d’une utilité extraordinaire et fondamentale dans la vie de tous les jours.
Il est donc probable, étant donné la validité des sagesses historiques, ainsi que celle de la Psience, qu’il y ait des intersections fort intéressantes entre les deux.
Il y a en effet de très nombreuses intersections entre la Psience et les multiples disciplines anciennes et modernes, incluant la physique quantique.
Pourtant, il serait tout à fait incorrect de dire que la Psience est de quelque façon dérivée d’une ou de plusieurs de ces sagesses qui la précèdent.
L’une des intersections les plus marquées se situe au niveau de la discipline plutôt récente de la programmation neurolinguistique, elle-même dérivée de la discipline de l’hypnose, relativement ancienne.
Mais la seule intersection entre la Psience et la PNL se situe dans la reconnaissance par la PNL de la faculté du psychisme humain de subir le phénomène du conditionnement. L’approche des deux disciplines relativement à cette particularité de la vie mentale de l’humain est complètement différente.
Ainsi, la Psience est une discipline parfaitement nouvelle, ne tirant pas de racine d’autres disciplines préexistantes, mais qui est caractérisée par de nombreuses intersections avec toutes les sagesses dignes de ce nom.
Toutefois, si l’on recueillait sur papier les délires d’un épileptique lorsqu’il est aux prises avec ses épisodes, et qu’on en faisait un recueil de textes fondamentaux d’une soi-disant « sagesse » ou encore d’une religion, il est probable que la Psience ne montrerait aucune intersection remarquable avec quelque partie d’un tel texte.
La réponse à toutes les questions
En fait, le psientiste est en mesure de reconnaître les parties des textes des sagesses anciennes qui sont réelles, ainsi que celles qui ont subi une déformation et celles qui sont tout simplement fausses ou erronées.
Il est également en mesure d’expliquer pourquoi et comment il en est ainsi, ainsi que la nature de toute déformation imposée au message originel.
Ainsi, le psientiste est en mesure de reconstruire intégralement les sagesses anciennes, avec la possibilité de commettre l’erreur de les corriger en les amenant à un degré de véracité augmenté relativement à la teneur des textes originaux.
Autrement dit, il peut voir ce qui est Réel derrière un quelconque message, et corriger ce dernier pour lui permettre de véhiculer le Réel avec une fidélité absolue, corrigeant ainsi toute lacune possible de la sagesse originelle.
Par contre, ceci n’est pas fondamentalement utile pour qui que ce soit. Les sagesses anciennes n’ont pu sauver le monde du « mal » qui y sévit depuis belle lurette, et elles ne pourraient pas davantage le faire aujourd’hui.
Les élèves et les disciples des initiés qui ont donné naissance à ces sagesses n’ont pas compris intégralement leurs maîtres, et ainsi en sera-t-il toujours pour tous les maîtres, car la véritable sagesse ne se saisit que par l’intérieur.
Enseigner la psience
Comme cet auteur l’exprime dans un autre article, on ne peut enseigner à autrui une sagesse ou une science intérieure, car les référents étant intérieurs, on ne peut jamais vérifier que ceux de l’élève sont parfaitement identiques à ceux du professeur.
Ainsi, toute tentative d’enseignement d’une sagesse intérieure, qu’il s’agisse des védas, du bouddhisme ou de la pensée christique, échoue systématiquement. C’est pour cette raison que Psience : La révolution de l’esprit est une formation pour l’individu, par l’individu.
Le texte n’est pas un cours enseignant la Psience, mais bien un manuel proposant à l’individu une façon d’explorer et d’expérimenter dans son propre psychisme et, suivant une méthode scientifique, extraire de cette grande aventure des principes qu’il peut vérifier à sa guise, à la fois chez lui-même et chez autrui.
Le résultat final est l’infusion, par son propre intérieur, d’une science à la fois exacte et impossible à communiquer intégralement.
Le psientiste peut également faire ceci pour toute discipline moderne. Il peut constater instantanément toute erreur que commet une discipline, qu’elle soit scientifique ou non, ainsi que le processus inhérent à cette erreur, ses raisons fondamentales et ses effets.
Par contre, seul un autre psientiste peut comprendre avec facilité cette explication, qui serait difficile, mais pas complètement impossible à saisir pour les personnes impliquées dans la discipline concernée.
Ainsi, les psientistes seront-ils appelés, dans l’avenir, à devenir des sommités corrigeant les principes et les connaissances véhiculés dans les maisons d’enseignement au sujet de toutes les disciplines faisant l’objet d’une activité humaine.
C’est de cette unique façon que ce « mal » qui sévit semble-t-il depuis toujours sur notre belle et malheureuse planète, sera vaincu une fois pour toutes, laissant place au véritable âge d’or de l’humanité.
Découvrez C. Patrick sur YouTube : https://www.youtube.com/@Psience
Source https://www.revolutiondesprit.com/
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