Conséquences du présent contexte socio-politico-économique en Occident
Par C. Patrick
À travers le temps
Je me rappelle mon enfance, dans les années 1970. Les mamans restaient à la maison et les papas travaillaient. Les voisins se parlaient et même cuisinaient un mets pour accueillir un nouvel arrivant dans le quartier.
Les enfants jouaient dans la rue et les automobilistes ne s’en offensaient guère, conduisant lentement afin d’éviter la marmaille enjouée, qui interrompait brièvement son jeu afin de laisser la voiture passer. En général, un emploi décent pour le père de la maisonnée suffisait à faire vivre toute la famille et un « bon » emploi lui permettait de payer entièrement la maison bien avant ses soixante ans et même de conserver deux voitures en très bon état. Les papas travaillaient 35, 40, 45 heures. Parfois davantage.
Aujourd’hui, les mères travaillent. Les pères aussi. Dans mon quartier, les voisins se regardent à peine et c’est aussi souvent avec un air de méfiance que pour saluer. On ne cuisine pas de mets pour accueillir le nouveau voisin. Il se demanderait sûrement ce qu’on veut lui soutirer en échange.
Les enfants ne jouent plus dans la rue, et si par miracle il y en a, ils risquent leur vie aux automobilistes qui ne ralentiraient pour rien au monde, et qui vocifèrent dès qu’ils sont forcés de le faire. Il faut comprendre : ils sont très pressés et stressés.
En général, un emploi décent permet à un célibataire de joindre les deux bouts, s’il habite un appartement pas très grand dans un quartier pas très prisé.
Un « bon » emploi permet à un homme de s’acheter une maison modeste s’il est seul et d’élever une famille, si la maman travaille aussi. Si on a le malheur d’avoir un « bon » emploi, on doit généralement travailler bien plus de 35 heures par semaine, sans rémunération additionnelle. Il y en a beaucoup qui travaillent 60, 70 heures par semaine afin de collecter leur paye de 35 heures. Ça va de soi, maintenant.
L’argent, la survie et tout le reste
Une comparaison du revenu par ménage, ajusté pour l’inflation, démontre qu’il est pratiquement au même niveau qu’en 1960.
Cela ne tient même pas compte du fait que dans les années 1960, il y avait généralement un seul travailleur par ménage, alors qu’aujourd’hui, la majorité en compte deux.
Malgré tout, le pouvoir d’achat total par ménage n’a pas augmenté. De toute évidence, il se fait une pression économique intense sur tout un chacun. C’est la survie à tout prix, et ce n’est pas de tout repos, les taux d’endettement ayant augmenté sans cesse depuis mon enfance. Étant donné tout ceci, il n’est pas surprenant qu’on soit stressé.
Ajoutons à ce portrait les réalités politiques, environnementales, sociologiques et médiatiques et clairement, la somme totale de tout ceci, c’est une pression grandissante chez monsieur et madame tout le monde. Une impression que tout est sans issue, mêlée à l’idée, rationalisable, qu’en faisant un peu plus d’effort, on y arrivera. Mais on n’y arrive pas, ou en tout cas, rarement.
Évidemment, une telle pression, dépourvue d’issue, mène à la dépression chez un nombre grandissant d’individus. Et le stress. Et la colère. Et l’envie. Ainsi de suite, l’humain est forcé de vivre des états psychiques très désavantageux et ce, à longueur d’année.
L’avenir
Mais qu’est-ce que tout cela annonce pour l’avenir? D’un côté, les conditions présentes sont insoutenables. D’un autre, il ne semble exister aucun moyen de renverser la tendance : les systèmes politique et économique ne le permettraient pas. Forcément, le sort du commun des mortels en Occident ira de pire en pire.
L’individu soumis à ces terribles pressions, à cette situation sans issue favorable, en sera transformé de force ou alors il se brisera, devenant itinérant, suicidaire, fou à lier, ainsi de suite.
C’est inévitable : ceux qui auront la force d’endurer ces conditions débilitantes suffisamment longtemps verront le tissu de leur âme s’effriter, se transformer, pour finalement donner naissance à une psyché incapable d’être stressée et immunisée contre toutes ces conditions existentielles invivables.
Une fois atteint, cet affranchissement de la souffrance psychologique générée par le contexte socio-politico-économique donnera naissance à une nouvelle liberté dans l’être. Il ne craindra plus pour sa survie et ainsi, au lieu de se battre et de se débattre pour subsister, il pourra créer à loisir, goûtant du plaisir de vivre.
S’adapter ou disparaître
Illustrons la situation à l’aide d’une analogie : si l’on soumet des microbes à des antibiotiques, la quasi totalité périt. Mais si on permet aux survivants de se multiplier à nouveau, et qu’on répète le processus, encore et encore, on remarque que les microbes finissent par développer des mutations qui les immunisent contre les antibiotiques. On peut changer d’antibiotique, mais la même chose se produira. Un jour, on pourrait ainsi arriver à créer des microbes complètement immunisés contre tous les antibiotiques possibles. Certes, cela ne serait pas une bonne chose, mais ces bactéries verraient la survie de leur espèce pratiquement assurée.
C’est la même chose avec le contexte qui prévaut présentement en Occident, chez l’humain. Ce contexte est un poison pour l’esprit humain, comme l’antibiotique est un poison pour le microbe. L’humain, comme le microbe, se voit forcé de s’adapter d’une quelconque façon à ces conditions débilitantes et empoisonnées. Ou périr de quelque façon, au sens propre ou figuré.
Conséquences prévisibles
L’issue inévitable du présent contexte est donc l’émergence d’humains anormaux, qu’on ne saurait stresser ou inquiéter d’aucune manière, qui sont immunisés contre la peur, la crainte, le doute, l’insécurité, l’inquiétude, l’envie, la jalousie, l’ambition, l’orgueil, bref, contre toutes les caractéristiques psychologiques de l’humain normal de notre époque.
Leur psychisme ainsi transformé de force, par la pure nécessité de leur contexte de vie, dotera ces êtres d’une créativité, d’une puissance mentale, d’une vitalité et d’une Intelligence surpassant toutes les normes précédemment établies. On pourra dire d’eux sans se tromper qu’ils sont surhumains.
Cela doit absolument survenir, car le psychisme humain dans son état présent ne peut supporter la progression des conditions de vie présentes selon la trajectoire actuelle. Et si on suppose que le 1 % le mieux nanti changera les choses pour faire plaisir au 99 %, qu’on se détrompe. Le 1 % est très satisfait de tout ceci. Les problèmes du 99 % ne sont pas leurs problèmes, et c’est d’ailleurs sur ceci que se fonde leur certitude d’être supérieurs au commun des mortels. Selon leur point de vue, il n’y a pas de problème. Alors pourquoi accepteraient-ils le moindre changement? Non, tout ceci leur convient parfaitement.
Au fond, c’est une bonne chose. Cela permettra l’émergence d’êtres d’une qualité résolument supérieure, qui seront parfaitement en mesure de créer leurs propres Paradis, chacun dans sa Vie. Leur secret? Ils auront détruit en eux les mécanismes par lesquels les événements extérieurs pouvaient, par le passé, changer leurs états intérieurs.
Devenus seuls maîtres de leurs états intérieurs, ils choisiront d’être aussi créatifs, intelligents, efficaces, et heureux que possible, sans qu’il y ait possibilité qu’un facteur extérieur n’intervienne dans leurs états. Ils raffineront leur faculté d’augmenter toujours plus ces qualités qui bonifient leur Vie, qui en deviendra un crescendo de gloire et de joie.
Un mal pour un bien… Ou un bien pour un bien?
Par contre, il ne doit subsister aucun doute dans l’esprit du lecteur que subir cette pression grandissante pendant des décennies, espérant que s’opère la transformation, ne peut être agréable. Et bien que l’issue soit glorieuse pour un certain nombre d’individus, il n’est pas nécessaire de subir passivement ces conditions de vie empoisonnées afin d’atteindre le glorieux état d’affranchissement de leur influence.
Certes, c’est une façon d’y parvenir, une façon absolument passive, mais il ne doit exister aucun doute qu’elle est la plus souffrante de toutes.
L’autre façon, c’est utiliser Psience: La révolution de l’esprit afin de révolutionner son psychisme dès aujourd’hui. Certes, ce n’est pas de tout repos, il faut y mettre de la volonté, s’y investir sérieusement.
Quel est le meilleur choix : un avenir de souffrance et de malheur menant peut-être à l’affranchissement, ou un grand travail menant à la Plénitude?
Découvrez C. Patrick sur YouTube : https://www.youtube.com/@Psience
Source https://www.revolutiondesprit.com/
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