Physique quantique et psience

Physique quantique et psience

Par C. Patrick

Cet article n’est pas un cours de physique, ainsi nous simplifierons au maximum. Nous espérons que le lecteur bien renseigné sur la physique quantique nous pardonne ces simplifications. La physique quantique est une science surprenante. Ses lois sont peu intuitives et contraires à celles que nous connaissons dans notre quotidien, qui concernent la matière solide.

L’observation d’un phénomène quantique en change systématiquement certaines manifestations. Par exemple, mesurer la trajectoire d’un photon rend sa position indéterminée, et mesurer sa position rend sa trajectoire indéterminée. Ainsi, le simple fait d’observer un phénomène quantique influe sur son déroulement.

Lorsque le terme « indéterminé » est utilisé, il fait référence non pas à une valeur inconnue et non mesurée, mais bien à plusieurs valeurs existant simultanément pour un objet ou phénomène unique. Le fait d’observer ou de mesurer cette superposition de valeurs provoque ce que l’on appelle leur « réduction » à une valeur unique, qui devient déterminée au moment de la mesure. C’est ici que se situe l’intersection entre la matière et la conscience, donc avec la Psience également.

La compréhension des phénomènes quantiques représente un problème épineux. Par exemple, des travaux en laboratoire ont démontré qu’un seul objet peut se trouver à plusieurs endroits en même temps. Non pas des objets identiques, mais le même objet.

D’autres travaux démontrent hors de tout doute que la matière solide n’existe pas, qu’il n’y a que des ondes électromagnétiques et que tout est pure énergie. Non, ce n’est pas de la spiritualité, c’est de la science pure provenant des grandes universités. On démontre également qu’il n’y a aucune raison, au niveau de la physique quantique, interdisant que plusieurs objets occupent le même espace en même temps, sans être détruits ou devenir fusionnés.

Le côté mathématique de la physique quantique est très complexe, mais nécessaire à l’avancement de cette discipline, car la conscience humaine refuse tout simplement de traiter avec ces lois. Pourtant, ces phénomènes ont été découverts par l’observation de la matière, à des échelles infinitésimales, subatomiques.

La logique de cette situation est ironique : en observant la matière dans ses composantes on découvre des lois qui sont en totale contradiction avec celles… de la matière. Pourtant, puisque les constituants les plus élémentaires et universels de la matière se conforment à ces lois, on peut dire sans erreur qu’elles sont les lois les plus intimes à la matière de l’univers. Elles remettent donc en cause les lois de la mécanique classique, ces lois expliquant une « matière solide » que l’on connait si bien, mais qui n’existe pas.

Physique quantique et conscience

Nous avons donc, d’un côté, des lois presque incompréhensibles tellement elles contredisent l’expérience humaine, et de l’autre, la certitude qu’elles sont infiniment importantes pour toute conscience désirant comprendre réellement le fonctionnement de l’Univers. La conciliation de ces deux paradigmes est problématique.

Certes, des équations très complexes permettent aux physiciens de prédire, de calculer et de démontrer les phénomènes quantiques. Mais cela ne leur permet pas de comprendre ces phénomènes au sens propre et personnel du terme, qui serait comparable à la compréhension des phénomènes de la physique classique, comme le démontre le simple fait de se tenir debout ou de lancer une balle.

Par exemple, on sait qu’observer un phénomène quantique en modifie le déroulement, mais on ne sait rien du comment ou du pourquoi. C’est un mystère total et les équations sont muettes à ce sujet.

Il est probable qu’avec le temps, grâce aux ordinateurs superpuissants, aux travaux acharnés des théoriciens et à leurs équations, la physique quantique devienne appliquée de plus en plus dans la vie de tous les jours à travers la technologie, sans qu’on comprenne réellement le fond ultime de ses lois. Le mystère risque de persister longtemps chez l’humain rationnel.

L’homme moderne, même le scientifique le plus brillant ou le sage le plus évolué, diffère assez peu de l’homme primitif. Leurs corps sont pratiquement identiques. Leurs cerveaux également. L’animal humain, ce proverbial « homme des cavernes, » est préoccupé par une seule chose : la survie. La sienne personnellement, celle de sa famille, ou de sa tribu. Il craint les prédateurs. Il doit chercher à se nourrir et à se protéger des éléments.

Bref, la totalité de sa conscience est orientée vers les besoins de son corps physique, conformément aux lois de la matière solide. Il est un être fondamentalement matérialiste, dont le pendant est une spiritualité primitive.

Ce qu’il ne peut expliquer, de la maigre hauteur de son matérialisme de survie, est tout bonnement attribué à des dieux ou à d’autres phénomènes surnaturels. Ceci le débarrasse des embarrassantes considérations qui dépassent son champ de compétence. Il faut le comprendre, son unique préoccupation est la survie matérielle.

L’homme moderne

Puis, tout récemment, l’ère moderne est arrivée, mais l’humain a conservé ses habitudes lui provenant du primitif, c’est-à-dire une préoccupation constante avec la survie de son corps.

Il demeure à la fois matérialiste et spirituel, dans des proportions variables selon l’individu.

Par exemple, certains adhèrent à un courant de spiritualisme qui les amène à renier le matériel. On a l’impression que cela constitue un réel progrès relativement au matérialisme.

Cependant, la spiritualité elle-même contient toujours sa part de mystère, et c’est le primitif dans l’humain qui est fasciné par le mystère.

L’homme moderne spirituel tente de rejeter le matérialisme, mais il se rend vite compte qu’il doit, tout comme le primitif et le matérialiste, faire le minimum afin d’assurer la survie de son corps. Il ne peut être complètement spirituel.

Il existe également la mode opposée, celle du rationalisme, dont le matérialisme sert de base à une croyance fanatique et sans fondement selon laquelle seul ce qui est rationnel peut être réel.

Le rationaliste ne peut être complètement matérialiste ou réellement rationnel, puisque son rationalisme s’appuie sur une croyance fanatique et sans fondement probant.

Tous les humains, qu’ils soient matérialistes, rationalistes ou spirituels, demeurent sous l’emprise du primitif en eux, cet être à la fois mystifié par ce qu’il ne peut comprendre directement, et préoccupé par la survie de son corps.

Ceci explique l’emprise des lois de la mécanique classique sur le psychisme humain. Même si les lois de la physique quantique prouvent qu’il n’y a que de l’énergie, la croyance en la matière solide, incluant le corps physique, est universelle et absolue. Il en est de même pour la conviction de devoir manger, ainsi que celle de l’impossibilité de se nourrir des ondes radio ou de rayons de soleil. Même les spirituels, s’ils croient résolument en l’existence d’esprits ou d’âmes désincarnées, ne les voient généralement pas. Ils en acceptent simplement l’existence sans en avoir une expérience personnelle.

La psience

La psience vient clarifier la situation de façon absolue et complète, une fois pour toutes. Les lois quantiques constituent un secret intime de l’univers. Elles sont les phénomènes fondamentaux qui permettent son existence.

La psience représente l’application fondamentale des lois objectives de la conscience humaine, permettant son émancipation de l’emprise des lois de la matière solide sur elle. Ainsi, la psience permet à l’humain qui l’applique avec suffisamment d’assiduité d’ouvrir les portes de sa conscience aux lois de la physique quantique, ainsi qu’à tout phénomène faisant partie de l’Univers, au lieu d’être limité aux manifestations dites « matérielles » qui de toutes façons ne sont pas objectivement réelles.

Ceci représente une révolution inimaginable pour l’esprit de l’humain, car son imaginaire est conditionné par ces mêmes lois qui conditionnent l’entièreté de son être.

Dans un avenir relativement rapproché, les ordinateurs surpuissants, les équations étriquées et toute cette complexité reliée à la physique quantique seront entièrement dépassés, puisque des personnes pourront communier personnellement avec ses lois, exactement comme l’humain d’aujourd’hui communie avec les lois de la matière solide.

La psience représente donc, entre autres choses, une approche à la physique quantique. Seulement, au lieu de se fonder sur un intellect absolument conditionné par les lois de la matière classique, pour ensuite tenter d’appréhender la réalité quantique à l’aide d’équations complexes, d’ordinateurs et d’expériences de laboratoire, la psience fait l’inverse.

Elle permet à l’humain de libérer son psychisme de tout ce qui l’alourdit et le conditionne, autant au niveau de sa psychologie, que de son émotivité et de sa relation avec l’univers qui l’entoure. Une fois le psychisme ainsi épuré, les lois les plus intimes de l’Univers deviennent évidentes.

Bien sûr, un être ayant consommé cette transformation peut décider de regarder l’Univers sous l’aspect d’une réduction de ses énergies concordant aux lois de la mécanique classique.

Il peut alors, à loisir, choisir de faire l’expérience de l’Univers selon des lois tout autres, celles de la mécanique quantique.

Il s’agit d’une liberté, d’une puissance, de degrés de conscience qui ne peuvent être envisagés par un être n’ayant pas effectué une mesure de cette transformation.

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Source https://www.revolutiondesprit.com/



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