Argent et bonheur

Argent et bonheur

Par C. Patrick

On dit que l’argent mène le monde.  Avec l’argent, on peut tout avoir, du moins tout ce qui est visible : le luxe, la sécurité, le plaisir, l’admiration et le respect d’autrui et même la santé, et plus encore. On dit également que l’argent ne fait pas le bonheur, et le nombre de preuves existant à ce sujet démontrent la vérité de cette affirmation. Cependant, comme en général l’humain ne sait pas être heureux, on se dit qu’aussi bien être malheureux, riche et puissant que malheureux, pauvre et impuissant.

L’humain est malheureux parce qu’il est vide en son centre. Ceci lui cause une avidité qui peut être orientée vers le matériel, mais également vers l’immatériel, c’est-à-dire l’accumulation de connaissances.

Richesse et pouvoir matériel

Le matérialiste tente de remplir un vide intérieur par ce qui se trouve à l’extérieur, c’est-à-dire des biens et des possessions. En s’enrichissant, le matérialiste réalise éventuellement que son argent lui procure un bénéfice secondaire : le pouvoir. Dans notre société, l’argent constitue un pouvoir universel, sur tout et sur tous.

Cela commence d’abord par le pouvoir d’achat, suivi du pouvoir d’emploi et de domination sur le gagne-pain de son prochain. Le paroxysme de ce cheminement est le pouvoir politique, c’est-à-dire celui d’imposer sa volonté à des populations entières.

Lorsqu’on examine l’exercice du pouvoir par les puissants de ce monde, il devient évident qu’il ne sert qu’à une chose : imposer sa volonté à autrui, au détriment de ce dernier et pour son propre gain. Même la charité déguise cette mécanique, où l’orgueil et le prestige du donateur constituent son gain, et où la dépendance cultivée chez le récipiendaire du don – s’il y en a réellement un –, constitue l’imposition de la volonté du donateur.

Cependant, être riche et puissant n’est pas gage de bonheur. La plénitude échappe autant – sinon plus –aux riches qu’aux pauvres. Le matérialiste rationalise en se disant qu’au moins il a de quoi se distraire de ce vide intérieur, de ce manque perpétuel qui le pousse toujours vers l’avant, vers l’accumulation sans fin de richesses matérielles.

Spiritualité, richesse et pouvoir

L’être sensible, dont l’âme s’est raffinée au cours d’un processus évolutionnaire, est répugné par la domination qui constitue le mode d’affirmation du pouvoir chez le matérialiste. Constatant les souffrances engendrées par ce pouvoir très visible, le sensible associe souffrance et argent, l’éternel représentant matériel du pouvoir. À force de constater les faits dans le monde, l’argent devient pour lui l’équivalent du mal.

De fil en aiguille, le rejet de l’argent devient aisément un fait établi chez l’être sensible. Il en souffre d’abord lui-même, et ensuite à plus grande mesure, en constatant la même douleur chez son frère humain. Ce faisant, il y renonce implicitement : il préfère être pauvre plutôt que participer, même sans le vouloir, à un système fondé sur la domination, l’exploitation et l’esclavage.

Renonçant à l’argent et n’étant plus matérialiste, l’être spirituel demeure aux prises avec le problème du vide intérieur, qui exige d’être comblé continuellement. Ainsi, il se tourne vers l’accumulation de connaissances afin de combler ce vide. Il rationalise cette démarche en se disant qu’avec suffisamment de compréhension et de connaissances, il pourrait sûrement améliorer son propre sort ainsi que celui d’autrui, et ainsi, trouver moyen de mettre un terme à ce vide intérieur.

Il développe une sagesse, qu’il sera tôt ou tard poussé à offrir à autrui. Petit à petit, même sans s’en rendre compte, il s’érige en gourou, en connaissant, en sage, et se voit poussé à offrir ses services à autrui pour la conduite de sa vie. Il devient détenteur d’un pouvoir qui n’est pas fondé sur l’argent, un pouvoir qui prend une allure plutôt manipulatrice qu’ouvertement dominatrice. C’est un pouvoir vaste et relativement silencieux dans nos sociétés où les pouvoirs politique, économique et militaire semblent constituer son unique face.

Le pouvoir de l’argent

Mais d’où vient le pouvoir de l’argent? À l’origine, l’argent a pris une forme matérielle métallique, puis il s’est transformé en papier, et aujourd’hui, l’argent est surtout constitué de données numériques. Comment des bits et des octets, objets purement virtuels, peuvent-ils soumettre des populations entières à l’esclavage? Pourquoi ce pouvoir demeure-t-il, peu importe sa forme?

Le pouvoir de l’argent lui est conféré par l’humain. Chacun peut ressentir ce pouvoir s’exercer sur lui lorsque le loyer, les impôts et les cartes de crédit sont trop onéreux et le salaire, trop faible. Chacun peut également ressentir ce pouvoir s’il dépense suffisamment d’argent. C’est pourquoi la majorité est pauvre tandis qu’une minorité est riche : tous donnent leur pouvoir à l’argent et une minorité, plus assoiffée et égoïste que le reste, ne recule devant rien pour se l’approprier.

Étant donné que le pouvoir de l’argent vient de l’humain, ce dernier ne peut-il pas se réapproprier ce pouvoir et en user pour s’accorder une vie qui correspond à sa réelle grandeur? Ne peut-il pas, dans la beauté de son être, la grandeur de son âme, trouver un équilibre où il possède suffisamment de pouvoir sur l’argent pour s’en approprier à volonté, puis en disposer d’une façon qui soit véritablement intelligente et ne crée pas de souffrance dans le monde?

La réponse est OUI.

Le pouvoir de l’individu

La reprise du pouvoir par l’individu sur les objets de ce monde, dont l’argent, constitue l’une des opérations psychiques proposées par Psience : La révolution de l’esprit. L’individu commence par s’instruire à savoir conquérir et mettre à mort le vide intérieur, la soif perpétuelle qui constitue l’antithèse de la Plénitude.

Une fois cette science conquise, la réappropriation du pouvoir de l’être sur l’argent devient aisée. Un tel être n’a aucune tentation d’user de ce pouvoir à l’encontre d’autrui. N’étant pas dominé par une soif infinie, il ne souhaite aucunement dominer autrui, mais bien s’enrichir sur tous les plans à la fois en enrichissant le monde autour de lui.

Psience : La révolution de l’esprit est donc la clé de la douce revanche du 99 % sur le 1 %. La science du psientiste lui permet de jouir d’une prospérité contagieuse, contrairement à la domination du 1 %, qui ne fait qu’appauvrir autrui. En plus, le psientiste jouit d’une Plénitude indescriptible.

Il est inconcevable, pour un être ne l’ayant pas conquise, de s’imaginer une Vie parfaite à chaque instant, et dont la perfection progresse et s’amplifie continuellement. Sa notion de perfection est statique et la vie est dynamique. Les deux semblent donc incompatibles à son esprit. Pourtant, il en est bien ainsi, et les premiers à avoir conquis les sommets de la psience en feront état de façon de plus en plus marquante pour le monde entier.


Découvrez C. Patrick sur YouTube : https://www.youtube.com/@Psience




Source https://www.revolutiondesprit.com/
Image Pinterest



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