Croire c’est renoncer à son autorité

Croire c’est renoncer à son autorité


Par Alain Debonville

C’est par la croyance que l’humain concède et renonce à l’exercice de son autorité. Croire c’est endosser un concept, une idéologie ou une programmation imposée ou proposée par une source extérieure, et qui ne sera pas confirmé par aucune validation interne. La croyance ne contient aucune certitude et alimente le doute malgré toute la ferveur et l’engagement que l’individu investira dans ses croyances. Certains d’entre nous estimons qu’un dieu existe par exemple alors qu’ils adhèrent en même temps à la possibilité que la théorie du bing bang soit valide. C’est ainsi que la croyance engendre le doute. On croit en Dieu mais on croit aussi un peu au bing bang. On croit au bing bang mais à la moindre difficulté nous avons tendance à en revenir à Dieu. C’est ça la croyance, une absence totale de certitude, d’assise, de fondation, sur lesquelles l’appréhension du réel pourra se construire. Le mental de l’individu est un funambule qui est toujours en recherche d’équilibre entre une approche de la réalité et une autre, ne discernant pas que la réalité peut se situer au-delà des paramètres qui lui sont imposés, à savoir que les deux concepts de Dieu et du Big Bang sont possiblement deux faces de la même fraude. Le réel il est peut-être ailleurs, mais nos croyances nous empêchent d’y accéder.

Nos croyances sont subjectives et relatives. Différentes nations partagent des croyances différentes en matière de culture, d’économie, de spiritualité et de comportements sexuels. L’unanimité en ces matières ça n’existent pas sur cette planète qui représente une sphère de confusion. Pas étonnant que selon les dominations et les agendas nos croyances soient aussi malléables. L’humanité en matière de croyances en a vu de toutes les couleurs sans jamais en arriver à s’asseoir sur quelques certitudes valables. Nous ne savons rien parce que nous avons tendance à croire n’importe quoi. La croyance éloigne l’humain de son savoir, de sa puissance et de la manifestation de son autorité, nous ignorons détenir déjà tous ses attributs écrasés sous des programmations alimentant l’incertitude, la subjectivité et le doute. Aucun individu ne peut exprimer la moindre autorité s’il est plongé dans le doute et dans l’incertitude de ses croyances. C’est pourquoi l’humain pour exprimer la moindre autorité doit en arriver à ne plus être capable de croire.


NOUS SOMMES PROGRAMMÉS À LA SOUMISSION

L’humain supraconscience ayant achevé sa fusion obtiendra l’autorité sur la matière, a annoncé Bernard de Montréal. D’ici là il devra manifester son autorité sur son expérience, dont actuellement il est dépossédé totalement à travers ses programmations planétaires artificielles. Il n’y a pas que sa propension à croire qui lui soutire son autorité, il y aussi son inclinaison à se soumettre, à se résigner, pour finalement accepter de subir tout ce qui lui est imposé par tout ce qui peut le dominer que ce soit spirituellement, économiquement, culturellement ou sexuellement. Nous sommes programmés pour faire contre mauvaise fortune bon cœur, ce qui équivaut à un consentement tacite à tous les abus et à toutes les dérogations aux lois d’harmonie universelle que nous expérimentons ici-bas, sur ce plan. Nous sommes conditionnés à nous soumettre à toutes les autorités placées au-dessus de nos têtes, religieuses, politiques, socio-culturelles. La mémoire de la race est une autorité à laquelle nous nous soumettons, à laquelle nous adhérons, même si elle ne fait pas notre affaire, même si nous évaluons pertinemment qu’elle est souvent incohérente, injuste, abusive et liberticide. Nous n’avons aucune autorité parce que nous manifestons de la soumission perpétuelle profondément implantée dans nos programmations. Peu importe les conditions socio-culturelles nous serons inclinés à nous soumettre.

Résister aux programmations de soumission ne veut pas dire renverser tout ce qui bouge et faire exploser les assises des pouvoirs temporels, cela signifie simplement que nous pouvons ne pas accepter de subir, nous avons toujours fait contre mauvaise fortune bon cœur, alors que nous devons faire contre mauvaise fortune mauvais cœur. Nous pouvons manifester vibratoirement notre opposition à tout ce qui ne convient pas au bonheur de l’humain, à son harmonie et à son rayonnement créatif, mais nous sommes formatés pour nous résigner à tolérer. Nous pouvons subir mais nous ne devons pas accepter de subir. Se soumettre à des lois qui ne sont pas justes et naturelles, c’est reconnaître le pouvoir de l’autorité qui impose sa domination. C’est consolider cette domination.

Pour en arriver à assumer la moindre parcelle d’autorité et reprendre le contrôle sur son expérience, l’humain devra contester tout ce qui lui est imposé. Quand l’humain sera incapable de se soumettre, de se résigner à subir, il commencera vibratoirement a s’opposer aux forces qui le maintiennent dans la servitude, il contestera vibratoirement les lois disharmoniques qui réglementent l’exploitation des ressources sur cette planète, et il revendiquera à travers tout le cosmos l’amendement de ces lois. Alors l’humain sera entré dans son autorité et ses droits seront reconnus.


LE DOUTE EST LE RÉSULTAT DE NOTRE PROPENSION À LA CROYANCE

La somme de nos croyances représente un imbroglio de connaissances relatives et subjectives aussi diversifiées quel que soit leur domaine de compétence… chacune d’entre elles jusqu’à présent étaient porteuses de doutes… ainsi il semble que plus on accumule de connaissances diverses dans différents domaines, plus on cherche à démêler la pelote inextricable. Le doute propulse la recherche et les trouvailles alimentent le doute. Jusqu’au moment où on comprend qu’il n’y a rien à trouver. La pensée venant d’ailleurs le plus souvent qu’autrement pour confondre l’humain, il est probable que les programmations planétaires porteuses de vérité sur le réel comporte également des mensonges visant à voiler la réalité. Comment se démerder dans le monde de la confusion des connaissances? En tranchant le nœud géorgien avec l’épée du savoir qui abolit toutes les croyances. Voilà qu’il vaut mieux détenir deux ou trois certitudes que de détenir mille et unes connaissances ne délivrant aucune assurance.

Nous n’avons pas besoin de tout savoir, de tout comprendre, de tout connaître. La priorité pour nous est de sortir de la matrice, pas de dominer les mécaniques universelles, notre priorité est d’élever notre taux vibratoire, pas de savoir ce que les prédateurs de la planète mangent en hiver… on peut confronter un ennemi sans désirer connaître tout de sa vie et de son histoire. On s’en fout de savoir d’où ils viennent et qui ils sont, l’important c’est d’acquérir la puissance et l’autorité nécessaire pour les défier. Car la résistance face aux dominions invisibles ne sera pas mécanique, matérielle, elle sera psychique et vibratoire. C’est pour que l’humain ne puisse pas retrouver sa puissance qu’il est maintenu prisonnier du labyrinthe de ses croyances, qu’il est plombé par le doute perpétuel engendré par ses connaissances, qu’il est programmé à la soumission et à la résignation. L’humain ne l’aura pas facile, son autorité il devra l’arracher en tranchant radicalement la majorité de ses programmations matricielles qui lui ont été implantées pour l’en priver.


C’EST QUOI L’AUTORITÉ ? COMMENT L’ACQUÉRIR ?

C’est quoi l’autorité finalement ? Ce n’est pas une attitude, une manière de se comporter face aux événements de la vie. C’est un résultat ? Le résultat de quoi ? De l’équilibre entre les trois facultés psychiques de l’humain soit l’intuition, la raison et la supraconscience; l’équilibre dans le fonctionnement des trois circuits neurologiques de l’humain, deux anciens et un nouveau, soit le cerveau intuitif, le cerveau logique et le cerveau supramental; de l’équilibre entre trois principes, l’amour, l’intelligence et la volonté.

Comment acquérir ou accéder à l’autorité ? L’équilibre entre les trois principes s’établit de soi à mesure qu’est intégrée l’appréhension du réel et développé le principe de la fusion. Il ne s’agit pas de chercher ou d’atteindre quelque chose, mais de se débarrasser de toutes les programmations qui nous ferme la porte et nous bloque l’accès à ce troisième circuit neurologique, celui de la supraconscience, que Bernard de Montréal appelait le cerveau éthérique. Le processus de la fusion, de l’intégration de cette science, c’est beaucoup plus un travail d’épuration de nos programmations qui réduisent le réel, nous plongent dans la confusion, et nous égarent dans la reconnaissance du réel, que la recherche d’un saint graal élusif. Pour trouver ce trésor nous n’avons qu’à retirer ce qui le recouvre. Pour toucher et retrouver notre autorité, nous devrons éliminer toutes les programmations qui nous forcent à croire n’importe quoi et n’importe qui, à nous soumettre à n’importe quoi et à n’importe qui, à douter de n’importe quoi et de n’importe qui.




Source Groupe Facebook Conscience supramental et science de l’intégration




⭐⭐⭐⭐⭐

🙏 Merci de nous lire chaque jour, votre présence toujours grandissante est précieuse. ❤️


Previous PostNext Post