Rencontre fracassante avec un être intégral

Rencontre fracassante avec un être intégral

Par Dominique Jacques

Rencontrer un être se trouvant à un stade réellement avancé de conscience, ça peut être formidable, mais ça peut aussi vous donner l’impression de foncer droit sur un iceberg à bord d’une chaloupe de cristal. La chaloupe en prend pour son rhume, et le petit ego aussi, lui qui se croyait capitaine d’un navire de guerre.

Voici quelques observations tirées de ma propre expérience :

  • L’être qui se trouve pleinement dans son identité se trouve dans une intégrité d’être totale. Cette intégrité est telle qu’aucune brèche, si fine soit-elle, ne peut la fendiller, la pénétrer ou l’affaiblir.
  • Un tel être manifeste la même intégrité que l’univers tout entierque la création elle-mêmeque l’absolu dont il est constitué. Il ne peut faire autrement qu’incarner cette intégrité dans tous ses gestes, son quotidien et chaque aspect de sa vie, y compris dans ses relations avec autrui.
  • Cet être est un monolithe contre lequel viendront inévitablement se fracasser les illusions de verre de tout ego, en évolution ou pas, avec lequel il entrera en contact. Plus l’illusion est grande, plus le sera la souffrance de l’ego.
  • En présence d’une telle intégrité, que peut-il arriver à un être dans une intégrité partielle ou en devenir, ou ne se trouvant pas dans son identité? L’être qui se sait en voie de solidification de son intégrité souffrira de ce contact, mais comprendra pourquoi.
  • L’être encore éloigné de son identité, quant à lui, souffrira sans comprendre et en rejettera la faute sur celui ou celle qui semble à l’origine de sa peine et de sa souffrance.
  • La réaction de l’ego fragile face à ce monolithe d’intégrité est l’incompréhension et la déresponsabilisation. « Ce ne peut être moi qui suis responsable de cette émotion que je ressens, puisque je me sais entièrement compétent et donc sans possibilité de faute ou de faiblesse! ». Dans son ineptie, l’ego pointe le doigt vers ce qu’il croit être la source de sa souffrance.
  • Je peux donc comprendre qu’un être intégral préfère minimiser ses contacts avec autrui. Bien qu’il ne devienne pas émotif face à la souffrance des autres – car il la comprend entièrement – il n’en tire ni joie ni plaisir. Il se consacre donc à ce qui lui procure joie et plaisir, sa vie et sa créativité.


Découvrez Dominique Jacques en entrevue avec C. Patrick sur YouTube : https://www.youtube.com/@Psience




Source https://www.revolutiondesprit.com/



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