La Science Supramentale nous amène à faire une série de Face-à-face avec nous-mêmes (1 de 13)
Par Yvan Poirier En Esprit Libre
Partie 1
Face-à-face avec nos projections de nous-mêmes sur autrui
Comme je le signalais précédemment, notre Face-à-face est surtout une mécanique de reconnaissance et une question faite par des projections de nous-mêmes que nous identifions comme celles d’autrui. Ce que nous devons essentiellement conscientiser, c’est que nos projections font partie d’un processus multidimensionnel qui concerne différentes facettes de ce que nous sommes en tant qu’ego, personnalité et mental. On entend souvent dire : « Ce n’est pas de ma faute, c’est la faute de lui ou d’elle…Blablablas! ». Nos projections vers les autres ne sont que des illusions que nous projetons. C’est-à-dire que nous identifions nos dualités, nos difficultés, nos problématiques sur le dos des autres, sans savoir pourquoi nous le faisons. Nous observons et nous voyons chez les autres nos propres failles.
Pourquoi sommes-nous à nous identifier aux autres? C’est simple, nous projetons ce que nous sommes en dedans, entre autres, ce qui habite notre génétique reliée à notre descendance post-génétique ou transgénérationnelle transmise par nos parents, arrière-grands-parents, etc. De plus, ce que nous percevons chez les autres sont également des reflets de nos caractères qui sont parfois colériques, paranoïaques ou belliqueux. En fait, ce n’est pas tout, ce qui caractérise vraiment la projection que nous faisons envers autrui, est particulièrement reliée à nos vies antérieures où nous avons porté différentes identités qui, aujourd’hui, se réfléchissent sur nous-mêmes et ce que nous projetons sur une autre personne.
Nous devons réaliser que toutes ces projections quelles qu’elles soient, ont déjà fait partie de certaines caractéristiques de nos vies antérieures que nous projetons ailleurs, pensant que c’est bon ou mauvais ce que les autres sont ou font de leur vie. Quand nous projetons notre dévolu sur quelqu’un, nous portons automatiquement un jugement. Ce jugement ne devrait être porté envers qui que ce soit, parce que nous sommes les récipiendaires et les porteurs de nos propres projections. Alors, qui sommes-nous pour juger quiconque? Serait-il le moment que nous nous regardions d’un peu plus près dans un miroir afin de réaliser que notre Face-à-face n’est que le reflet de ce que nous sommes? C’est-à-dire, la réflexion de nos jugements sur les autres par nos pensées et nos remarques qui ne sont que l’interprétation subtile de ce que nous sommes comme ego, personnalité et mental.
C’est ainsi que le Face-à-face commence sa première couche de conscientisation qui n’est pas toujours évidente à reconnaître, parce que l’orgueil, la vanité, la fierté et ce que nous pensons être, pourraient, semble-t-il, nous rendre indignes face aux autres. Toutes ces pensées ne sont que de l’illusion. Nous devons regarder objectivement que notre vie, en fait, nos vies antérieures, n’ont été qu’une cumulation de frustrations, d’absurdités et de colères que nous projetons encore, inconsciemment, sur autrui. Le naturel de ces caractéristiques qui nous habitent nous revient de nouveau en pleine figure.
D’autre part, nous devons réaliser que ce Face-à-face se continue dans nos propres cadres familiaux, que ce soit nos frères, nos sœurs, nos cousins, nos cousines, nos oncles et nos tantes, nos enfants, nos petits-enfants et nos conjoint ou conjointe. Nous devons admettre que ce n’est pas par hasard qu’avons choisi nos parents, nos conjoint ou conjointe. La vie nous amène souvent à vivre ce Face-à-face avec nos lignées génétiques afin de réaliser qu’ils sont tous et toutes les reflets de ce que nous sommes. C’est donc dire que lorsque nous nous obstinons avec notre partenaire de vie, et que nous jugeons son comportement ou sa façon d’être, nous devrions réaliser que, la plupart du temps, nous agissons de la même manière et que nous vivons sur le même bateau terrestre. Nous vaguons et nous divaguons tous ensemble afin de nous reconnaître mutuellement autant aux chapitres de nos qualités que de nos défauts. La plupart des séparations, des divorces, des chicanes de ménage ou avec nos enfants sont causés par notre obstination à ne pas reconnaître que nous sommes en train de faire un Face-à-face. Ainsi, nous avons plutôt tendance à nous retirer ou fuir le fait de nous corriger et de reconnaître ce que nous projetons comme jugements envers les autres.
À suivre…
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