Rien n’égale Cela

Rien n’égale Cela

Par Heidi Dupré

Ce qui me plait dans le chemin jusqu’ici, c’est d’avoir Vu que toutes les histoires étaient et sont fausses.

En même temps, d’avoir vu que tout fut à sa place, que tout fut nécessaire, que tout fut une pièce du puzzle.

Que ce fut la plus grande Joie que de me reconnaitre en moi-même avant de me voir en tout.

Que sans cette descente volontaire aux enfers en ce petit moi-je étriqué et souffrant, je ne serais peut-être pas là ou pas en capacité de faire ce que je fais, je serais ou morte, ou frappa-dinguo…

Que je suis si heureuse d’avoir toujours suivi mon instinct et non la raison, même s’il fallait marcher à contre-courant…au contraire…c’était une joie

Que je suis à même de naviguer dans cette vie illusoire, à vue et poussée par le vent, les yeux fermés

Que je me colle les travers du personnage tout en riant, que je suis un éléphant tout autant qu’un ballon…

Que chaque défaut est une perle

Que ma vie du petit-je devient une oeuvre d’art à redonner et disperser aux quattre vent, comme des rubans

Que je peux tout vivre, que ce n’est jamais ni moche, ni le pire, ni mortel, ni malheureux, ni dommage, ni triste…C’est…

Que tout a un sens, le sens que je lui donne, je suis exaucée à chaque instant, parce que c’est le goût de moi-m’aime qui est là devant moi

Que ma Foi inébrélanble me porte depuis toute petite et pour toujours, je peux sauter de tous les ponts et vivre à découvert, rien n’est plus vrai que ce qui est invisible à nos yeux humains…

Que je suis éminemment seule dans mon monde pour faire ce voyage, mais indéfectiblement soutenue quoi que je fasse,

Que les quelques rencontres avec ceux qui ont traversés sont un bonbon de joie, un sourire cosmique des profondeurs,

Que partager avec ceux qui sont en chemin est la plus riche des discutions

Que d’offrir son sourire partout est un trésor universel, un clin d’oeil de l’univers qui dit  » tout va bien »

Que le discours dans le silence intérieur est silencieux, et le mariage alchimique n’en fini jamais de fêter ses noces…

Que la plus grande des volupté est l’abandon à soi-même, au divin en Soi,

Quand je me laisse tomber dans l’abîme, là est mon amour et mon extase, de mon vivant.

Rien n’égale Cela en ce monde de la forme…




Source Facebook Heidi Dupré


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