Il ne peut en être autrement

Il ne peut en être autrement

Par Marion Renault

L’éveil met fin au désir de mieux-être dans le monde

L’éveil est appelé « l’entrée dans le courant ».

C’est le début de la vie en tant que notre véritable nature.

Lorsque l’émerveillement de la reconnaissance survient, la recherche s’effondre.

Se dévoile la Paix que nous sommes.

Nous sommes cette immobilité sans début ni fin qui enveloppe et accueille par nature tout ce qui est.

Si les résistances qui peuvent encore survenir ne sont pas suivies et écoutées, cette paix s’installe de plus en plus et « prends corps ».

La magie et la grâce du Regard opèrent.

Notre nature véritable, en tant que pure connaissance, va venir éclairer et habiter l’organisme progressivement.

Ce n’est plus du tout une recherche de mieux-être dans le monde pour un quelqu’un. Toute volonté ou désir s’effondrent progressivement.

À la lumière de la Clarté du Regard que nous sommes, les traits névrotiques restants vont simplement et naturellement être embrassés. Leur caractère souffrant va diminuer puis ils vont s’éteindre définitivement, parfois nous n’en avons même pas conscience.

Aussi ce n’est pas un quelqu’un qui va prendre en charge ces conditionnements résiduels après l’éveil.

La « prise en charge » est personnelle et est vouée à s’effondrer elle aussi.

Le pouvoir et le contrôle laissent place à la confiance et la Foi.

C’est l’abandon à l’instant tel qu’il est.

Non pas « que ma volonté soit faite » mais plutôt qu’il en soit ainsi.

Ce n’est pas la vie qui s’adapte à « mes » désirs mais plutôt l’organisme qui épouse l’instant, il se syntonise sur ce qui est proposé.

C’est ce que l’on nomme l’acceptation profonde.

Cette acceptation n’est pas personnelle, elle n’est pas une volonté propre.

Elle est issue de la réalisation de notre nature véritable.

Ce qui émerge est déjà accueilli puisqu’il est déjà là.

Il ne peut donc en être autrement.

Ce qui ne signifie en aucun cas soumission ou résignation qui sont tous les deux personnels et issus de l’idée d’un moi.

Aussi ce qui doit être fait est fait et les fruits de l’action appartiennent à Ce qui est et non plus à un « moi » fictif.

~ Marion




Source Facebook Marion Renault


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